Louis Beaumont

Mr BEAUMONT Louis a toujours été un homme de pays, exerçant son activité professionnelle comme artisan maçon jusqu'à sa retraite.
Dès son plus jeune âge, il s'est intéressé à la vie communale en participant dans les associations locales : musique, théâtre, école et en s'occupant beaucoup de la vie paroissiale ; toujours fidèle à l'orgue.
 
Citoyen très actif, Louis s'engage très vite dans la vie municipale, il est élu en 1962 et la population lui renouvela sa confiance à 6 reprises.
Tout d'abord en 1962, il devient conseiller municipal,
De 1965 à 1971, c'est le poste d'Adjoint au maire qu'il prend en charge,
De 1971 à 1999, Mr BEAUMONT Louis assume 28 années, soit 5 mandats de Maire, jamais égalées à Montilliers, totalisant ainsi 37 années d'élu. Il a participé également à la vie intercommunale par le SIVOM (Syndicat Intercommunal à Vocations Multiples) avec 15 années de Vice-Présidence.
De 1971, la population est alors de 830 habitants. Il laisse derrière lui, l'héritage de plus 1200 habitants et réalise de gros travaux pendant ses 28 années de Maire notamment  en :

URBANISME

  • La création de la Convention d'Application du Règlement National d'Urbanisme (C.A.R.N.U.),
  • Le Plan d'Occupation des Sols (P.O.S.) en 1993, avec 2 zones artisanales "Les Bordages" et "Le Moulin de la Buie,
  • La déviation desservant "Le Moulin de la Buie",
  • Deux Ateliers Relais,
  • Le lotissement "Des Futaies" en 1972,
  • Le lotissement "Des Charmilles" en 1979,
  • Le lotissement "Du Petit Moulin 1 et 2" en 1982,
  • La rénovation de 3 logements communaux,
  • La construction de 42 logements H.L.M.,
  • La rénovation de la "Place du Comte Hector",
  • L'agrandissement du cimetière,
  • Le terrassement, sablage et goudronnage d'une trentaine de km de chemins.

ASSAINISSEMENT

  • L'adduction en eau potable sur l'ensemble de la commune,
  • L'enfouissement des réseaux "Rue du Lys" et "Rue du Prieuré",
  • La station d'épuration avec tous les réseaux dans la zone urbanisation du centre bourg.

LOISIRS

  • La salle des fêtes centre bourg en 1982,
  • La réfection des terrains de football en herbe et en stabilisé,
  • La création du terrain de tennis,
  • La construction des vestiaires en 1982,
  • La création des 2 plans d'eau : baignade et pêche en 1990,
  • La construction de la Maison Commune de Loisirs en 1998.

INFORMATION

  • La création du bulletin municipal trimestriel, le n°1 en août 1971, puis semestriel avec flash info mensuel.

LOCAL pour les associations
L'aide à :

  • La construction des écoles,
  • La mise en place d'une cantine scolaire,
  • La création d'une bibliothèque,
  • La fondation d'une périscolaire,
  • L'organisation du foyer des jeunes,
  • La fondation du comité des fêtes.

Mr BEAUMONT Louis a conscience de son rôle public et l'assume avec autorité. Il a l'énergie voulue dans les décisions, la fidélité à son idéal, mais surtout, il a cette bonté du coeur qui gagne l'âme des petits comme celle des grands. Sa force est : Le temps n'est jamais perdu quand il est donné aux autres, pour LE VILLAGE QUE J'AIME, cadre accroché au mur de la mairie.
Il oeuvre aussi toute sa vie, au sein de l'église comme organiste afin d'animer les cérémonies. Bénévolement, il assure le rôle de délégué d'association "Ligue contre le cancer" et est Chef de Choeur de la Chorale de l'Âge Heureux. Il est également membre de la famille des brancardiers et disait souvent : "on reçoit davantage que ce que l'on donne, car recevoir le sourire, l'amour d'une personne qui ne guérira pas, nous transmet une très grande leçon d'humilité".
Mr Louis BEAUMONT décède en avril 2006.




Louis Beaumont

Robert Brunet

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Mr BRUNET Robert, est un homme du pays, né en 1935,  il exerçe son activité professionnelle comme boulanger jusqu'à la retraite, boulangerie familiale qu'il reprendra en 1963 à son père Joseph et transmettra en 1997 à l'un de ses fils Frédéric. Il connait tous les villages de la commune où de porte en porte, de par son métier, il livre le pain et transmet sa gaieté et son humour.
Très vite, Mr BRUNET participe à la vie communale.
A la mairie, l'accueil solennel des prisonniers à leur retour de captivité en 1945, l'enfant qui tenait le compliment n'est autre que Robert BRUNET.

Puis il s'intéresse à la vie associative :

  • Le théâtre où il enchantait le public avec ses reprises de Mexico de Luis Mariano,
  • L'Espérance Sportive de Montilliers Football, Robert est à l'origine de l'association et est élu le premier président en 1964,
  • L'Association du Prieuré Maison de Retraite, il créera la SAEML (Société Anonyme à Economie Mixte Locale) dont il sera président de 1991 à 2001,
  • Plus tard, il adhère à la confrérie des "Talmeliers du bon pain" qu'il fait découvrir aux Vihiersois lors de la Foire de Vihiers.

Homme de contact, avec une activité débordante, citoyen très actif, Mr BRUNET Robert s'engage dans la vie municipale en 1989, élu adjoint au Maire dès le premier mandat. La population lui renouvelle sa confiance en 1995. Il est élu maire le 4 octobre 1999 jusqu'en mars 2001.
Pendant ces 12 années, que ce soit  sur le plan associatif  ou sur la vie municipale, il mène beaucoup de projets avec entre autres deux superbes réalisations disposant des plus gros budgets du siècle dernier.

  • D'abord, la ré-humanisation de la Maison de Retraite le Prieuré. Plutôt que de laisser fermer l'établissement vétuste et non conforme, c'est avec beaucoup de courage, aidé de son Conseil d'Administration, qu'il a mené ce lourd projet d'humaniser et d'agrandir cette structure d'accueil pour Personnes Agées. Toutes ses démarches auprès des organismes sociaux : Conseil Général de Maine et Loire, services de DISS, de la DASS, des caisses de retraites lui permettront d'obtenir le conventionnement par le département de Maine et Loire et de bâtir le plan de financement pour la construction de cette maison.
  • Ensuite c'est le tour de la Maison Commune de Loisirs le Lys. Il continue le travail commencé par son prédécesseur Mr BEAUMONT Louis et suit toute la construction de cette salle qui accueille aujourd'hui de belles fêtes familiales, associatives ou municipales. Son inauguration se réalisera sur le mandat suivant par le nouveau maire élu : Mr REVEILLERE Alain.

 Mr BRUNET Robert décède en septembre 2007, des suites d'une longue maladie.


Un érudit à Montilliers

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Gérard BOUSSION


Biographie

Professeur de Lettres, passionné de poésie, auteur de nombreux textes.

Président de l’association Le Choeœur d’hommes d’Anjou.
Oeuvres :


L'abbé Norbert Mariet

Né à Blou (49) en 1919, Norbert MARIET est curé de la Paroisse de MONTILLIERS et CERNUSSON de 1967 à 1989. Il est le dernier prêtre en fonction à résider sur la commune. Il sera aumonier à la Maison de Retraite le Prieuré et y finira ses jours en 1995. Il lèguera l'ensemble de ses deniers à l'Association du Prieuré, ce qui aidera l'association au financement de la réhumanisation de 1994.
"Un personnage" certains diront doté de connaissances et de valeurs. Sa bonhomie et son caractère bien tranché en feront une figure emblématique des montéglésiens et cernussonnais. Toujours en vadrouille sur sa paroisse en mobylette, Motobécane Grise avec ses deux sacoches sur le porte-bagage, il aimait rencontrer ses paroissiens et y était très attaché.
 
Poème  qu'il a composé.

EN REGARGANT UN VITRAIL(1)
On fusille à Gonnord. Joué est en flammes
CROUZAT (2) est passé là, et ses hordes infâmes,
Comme des chiens de meute assoiffés de sang frais,
Ont cerné leur gibier dans les bois des Marchais :
Des femmes, des enfants, échappés au carnage.
Les Bleus de Montilliers s'emparent des otages.
Sacrant, vociférant les chants les plus obscènes
Ils poussent devant eux ces malheureux qu'ils mènent
Vers la mort ; car l'ordre est formel : pas de pitié !
A quoi bon la prison, quand on peut fusiller ?
Déjà le jour décroît : au revers du coteau
L'ombre grandit. Là près d'un bois de marmenteaux,
Dans ce ravin profond que masquent les genêts
Les Bleus font halte... Soudain, quelle horreur ! Suspects
D'avance condamnés, ces femmes, ces petits
Ensemble sont poussés vers le talus hormis
Deux fillettes saisies de peur qui se blottissent
Derrière deux soldats qui se font leurs complices.
Puis, de sang-froid, les scélérats ont mis en joue
Les bambins effrayés ; leurs mères, à genoux,
Les serrent dans leurs bras pour un dernier adieu.
Ecoeuré, l'officier a détourné les yeux.
"Feu !.." Enfants et femmes sont tombés sous les balles
Comme un andain sanglant fauché au creux du Val ;
A longs traits, l'herbe verte a bu le sang tiédi
De nos martyrs entrés ce jour en Paradis,
Un jour de Germinal, au temps de la Terreur.
Pâques, silencieux, naissait parmi les fleurs.
 
A nos martyrs du 5 avril 1794
N. MARIET 5 avril 1977

1 - Le titre original du poème, rectifié juste avant sa publication dans le bulletin, était "A nos martyrs"
2 - Note de l'abbé MARIET : "CROUZAT était le commandant en chef de la colonne infernale qui en 1794, ravagera les régions de Vihiers et de Thouarcé".


L'abbé Joseph Gélineau

Joseph GELINEAU, prêtre : 
Né à Montilliers le 26 mars 1864, fils d’Augustin GELINEAU et de Pauline CATHELINEAU et arrière-petit-fils de Marie CLEMOT sauvée par un « bleu » à la fusillade des martyrs en 1794. 
Ordonné prêtre en 1888.  Vicaire à la paroisse de la cathédrale à Angers jusqu’en 1905.  Curé de Ste gemmes sur Loire de 1905 à1910.  Curé du bourg d’Ire de 1910 à 1947.  Retraité à Montilliers de 1947 à 1953  Décédé le 25 janvier 1953 à Montilliers et enterré dans la chapelle du prieuré, chœur de l’ancienne église.
Joseph GELINEAU s’intéressait beaucoup à son pays natal et à l’histoire locale. C’est lui qui a milité après la tempête de 1900 pour la construction d’une église neuve. Il a négocié et suscité les acquisitions de terrains pour y édifier la nouvelle église; il a constamment poussé curé et vicaires, édiles municipaux, paroissiens pour qu’ils décident cette construction et qu’ils la financent.
En même temps, il a obtenu la propriété des restes de l’église en ruine et de terrains avoisinants (vers 1904). A partir de 1905, il commence tout un ensemble de travaux pour remettre en état le clocher, et maintenir le chœur de la vieille église et pour construire une maison d’habitation où il venait de temps en temps et où il est venu passer ses vieux jours.
De 1949 à 1951, de ses propres deniers, il dirige la rénovation complète de la chapelle avec le concours d’un artiste original appelé ration (décédé aux Ponts de Cé vers 1990)  Joseph GELINEAU donne par testament sa propriété à l’association catholique angevine déjà propriétaire de l’école, du bâtiment des religieuses et de l’ancien monastère. Il souhaite que ces locaux soient utilisés pour les religieuses et la maison de retraite.


Marie Leroy

Marie Leroy, martyre de la révolution, elle a été fusillée à Avrillé en 1794

30° ANNIVERSAIRE DE LA BÉATIFICATION DES MARTYRS Dont Marie Leroy (Montilliers) et Perrine Pottier (Cléré sur layon)

Sous la Terreur, neuf fusillades eurent lieu à partir du 12 janvier 1794, dans un champ désert du prieuré de la Haie-aux-Bonshommes, à Avrillé. [...]

« Les chaînes de condamnés parties du grand séminaire ou du château traversaient les ponts et prenaient au passage celles des prisons du Bon Pasteur, des Pénitentes, des Carmélites et du Calvaire. Franchissant la porte Saint-Nicolas ou la porte Lionnaise elles s’engageaient sur la route de La Meignanne qu’on appela alors « chemin du silence... » [...]

On estime qu’il y eut près de 2000 victimes. Parmi cette foule d’innocents, l’Église en a déclaré 99 bienheureux en 1984. Ces personnes ont été retenues parce que l’on avait les preuves qu’elles avaient témoigné de leur foi. Et que leur fidélité à l’Église fut le motif essentiel de leur condamnation. (d’après l’abbé Yves Le Gall, Semaine Religieuse du 11 12 1983)

A Montilliers, Marie Leroy et à Cléré sur layon, Perrine Potier ont été béatifiés, le 19 février 1984 au Champ des martyrs à Angers.
Une cérémonie du souvenir aura lieu le 19 février 2014 à la cathédrale d'Angers à 11 heures.
A 14 heures, visite des lieux, chapelet, adoration eucharistique et vêpres. BEATIFICATION DES MARTYRS D’AVRILLE A ROME , LE 19 FEVRIER 1984.
(Extrait de documents paroissiaux de Cléré-sur-Layon)
" Le 19 février 1984, le pape Jean-Paul II annoncera à toute l’Eglise que le prêtre Guillaume Repin et ses 98 compagnons ont livré leur vie à cause de leur foi et les déclarera Bienheureux ! Ces 99 martyrs, quelques-uns dans l’immense foule de la terreur, seront donc bientôt béatifiés. " " Le dimanche 26 février, c’est dans notre diocèse que sera célébrée à la cathédrale d’Angers, une messe pour fêter cette béatification. Cette messe qui aura lieu à 10 h 30, sera suivie dans l’après-midi, d’une célébration au Champ des Martyrs à Avrillé. " " Quelques familles de Cléré se rendront à Rome, à l’occasion de cette béatification et ne manqueront pas à leur retour de nous tenir informés des différentes phases de cette cérémonie. " Les martyrs d’Avrillé appartenaient à toutes les conditions sociales :

  •  12 prêtres
  •  3 religieuses
  •  12 dames nobles
  •  6 bourgeoises
  •  66 femmes, issues du peuple dont une éducatrice et une chirurgienne.

Le 19 Février 1984, le Pape Jean-Paul II proclamera à Rome la sainteté des martyrs de l'Anjou.

Parmi ces 99 dossiers, en instance à Rome, prêtres, nobles ou roturiers, celui d'une humble fille de Montilliers,

Marie LEROY, fusillée le 1er février 1784.
Marie LEROY est donnée en exemple parmi les nombreux martyrs que connut à cette époque notre région frontalière des guerres de Vendée.
La chronique rapporte :
« Marie LEROY, 24 ans, était une fille de MONTILLIERS, près de Doué, lingère à la maison commune. Se rendant à VEZINS le 10 décembre 1793 pour voir si les effets qu'elle avait envoyés « dans le temps qu'on brûlait MONTILLIERS » étaient toujours en sécurité.

Elle fut arrêtée parce que les municipaux de VEZINS avaient jugé que son passeport n'était pas en règle .Le comité de Cholet la fit mettre en prison et la transféra, avec 22 autres prisonniers, à Saumur, où le comité de Cholet croyait que la commission militaire s'était déplacée.
Le Général-Commandant réexpédia à ANGERS ces » gibiers de guillotine ». Pendant ce temps, le vieux père estropié de Marie LEROY et sa vieille mère étaient restés au coin du feu à filer la quenouille comme en témoigne l'interrogatoire de Cholet. L'affaire de Marie LEROY était si peu claire qu'après un premier interrogatoire à la prison nationale d'ANGERS elle obtint un sursis le 15 janvier 1794. Mais le 22 janvier, cette fille du peuple était condamnée à la fusillade comme « très fanatique et très aristocrate ». Elle fit partie du convoi de la septième fusillade du 1er février. »
Marie LEROY a été prise en exemple. Mais beaucoup d'autres ont sacrifié leur vie pour leur foi, leur Dieu et les idées qu'ils défendaient.
 
Nos régions ont hérité de ces valeurs transmises de génération en génération. La Croix des Martyrs au bord du Lys rappelle chez nous le souvenir des 22 personnes fusillées le 5 avril 1794.


L. BEAUMONT


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