La Croix de Chemin dite "Croix des Martyrs" du 1er quart du 20ème siècle avec inscription :

"A NOS MARTYRS, FIDES, 5 AVRIL 1793 1795".

Située sur la rive droite du Lys dans le creux d'un vallon, entre Montilliers et Aubigné sur Layon.
Elle commémore un fait de la guerre de Vendée à Montilliers, à cet endroit 22 habitants (femmes et enfants) ont été ramenées du bois des Marchais (aujourd'hui entre Valanjou et Faveraye-Machelles) et ont été fusillés par les Bleus, les colonnes infernales vendéennes, le 5 Avril 1794. .
Seuls deux enfants ont été épargnés dont Marie Clémot âgée de 12 ans et son petit frère. Marie fut sauvée par M GAUDICHEAU, du Puy notre Dame et son frère par M. MERLET de Villeneuve à Martigné.
Ce massacre est relaté sur un vitrail classé de l'église St Hilaire de Montilliers
 
En fait ici, on peut voir plusieurs croix. Pourquoi ?
Il y a en eut une première, en bois, érigée en 1852, à la fin d'une mission puis une autre à côté en bois également.
Vers 1920, les propriétaires du Château de Tirpoil, Georges Bouin et Alfred Regouin, font remplacer la vieille croix en bois par un calvaire en béton.
Mais plus tard, en 1949, l'abbé Gélineau, en reconnaissance de la grâce accordée à son aïeule Marie Clémot, une autre croix a été placée dans le socle de l'ancienne croix en bois, trop pourrie pour être conservée.

La Source....
 
Au pied, une source jaillit.

Cette eau avait pour réputation de guérir les maladies des yeux.
Actuellement on pense qu'elle n'est pas potable... donc à éviter en usage interne...


Le Moulin La Reine : Lieu de triste mémoire depuis le 16 germinal de l'an II (5 avril 1794)

C'est ce samedi, veille du dimanche de la Passion, que vingt-deux femmes et enfants trouvés par les bleus dans le bois des Marchais sont ramenés vers le camp républicain situé au moulin (le Moulin Neuf actuellement). Mais arrivés au Moulin de la Reine. Ils en fusillent vingt. Dans l'église paroissiale, la verrière dite du Moulin de la Reine illustre l'évènement.
Ce moulin a ensuite commencé à être démoli par les allemands qui en faisaient des exercices de tir. Jusqu'en 1940, il y avait une toiture.
Propriété de Mr Pierre REULIER, ce moulin a fini d'être démoli vers 1960 pour permettre l'accès au bois.
Sa situation peut surprendre, mais à l'époque, il était situé sur une voie de communication qui allait de Chemillé à Cernusson en passant par le Préneau.

"Un matin de Germinal


Jusqu'au moulin là-bas, figé dans le brouillard,
La rivière charrie ses rouleaux de printemps ;
Mais les frênes penchés sur ce cours éclatant
Bruissent, ce matin lourd, d'une sourde complainte,
Emplissant tout le val de frémissantes craintes
Jusqu'au moulin là-bas, figé dans le brouillard.
 
La roue a lancé là son tourniquet gracile ;
Grinçante manivelle et ferraille crissante
Déchirent le silence où la rivière chante
Dans ce matin brumeux inondant le plateau.
Au moulin délaissé au pied de son coteau
La roue a cessé là son tourniquet fébrile.
 
Des hurlements soudains étreignent la vallée.
Sans leur père ou l'époux qu'on traite de brigands,
Des femmes, des enfants, hirsutes bousculés,
Encerclés, offensés par des Bleus conquérants,
Surgissent effarés au milieu du sentier
Où le sabre et le feu vont les exécuter.
 
Devant les corps meurtris qui lentement s'abattent,
Un bleu a demandé le salut des enfants.
Sous les ordres confus, deux petits en tremblant,
Les mains jointes, priant, rejoignent les tambours,
Laissant leurs mères nues et privées de secours,
Au grand soleil d'avril, lumineux, écarlate.
 
La guerre a déployé sa colonne infernale ;
La terreur a jeté ses hommes et ses armes
Contre ces coeurs blessés, ces innocentes larmes.
Le Lys a rougi là du sang de ses enfants,
De leurs mères en pleurs devant les Bleus hurlant,
Un beau matin d'avril, au temps de Germinal.

Gérard BOUSSION, Avril 2013



La légende du Carrefour Maudit

"Le carrefour maudit est situé à l'intersection du chemin de la Tirée et du chemin du champ des Martyrs."

Reportons-nous plusieurs siècles en arrière, imaginons ce carrefour de chemins creux bordés de haies qui se rejoignent en voûtes. En ce carrefour une grange avec de la paille à l'intérieur, une grange ou plutôt une loge construite sur un endroit rocheux où vraisemblablement on avait extrait de la pierre, une espèce de carrière.

Cà et là aux environs quelques bergères gardent leurs troupeaux.
Des jeunes gens de la région avaient pris l'habitude de se retrouver dans cette grange avec les bergères, c'était un peu dérangeant pour la morale de l'époque.
Mis au courant de ces rencontres, Mr le Curé du haut de la chaire interdit la fréquentation de ce lieu de perdition.

C'est alors que, bravant l'interdiction, le soir même de ce dimanche les jeunes se sont rendus à ce carrefour. Ils ont bu, chanté, dansé, ils se sont aimés dans la paille. Alors, les éléments se sont déchaînés autour d'eux, l'orage, la pluie, une tornade a balayé la toiture de la grange, le feu est tombé. J'ai même entendu dire que certains avaient été emportés par le diable.
Depuis c'est le carrefour maudit.
On ne connaît pas l'origine de cette légende arrivée jusqu'à nous par transmission orale. Elle peut donc avoir subi des variations. On peut toutefois supposer une histoire brodée sur un fait divers tragique du XVème siècle car les noms de lieudits n'ont pas été donnés au hasard.


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