"Je vais au Prieuré" le berceau historique......

Aucun autre endroit de Montilliers, pas même le château de Tirpoil, n'a exercé autant d'influence sur la vie des habitants. Qu'on en juge. "Je vais au Prieuré, à la Maison de Retraite, à la vieille église, à l'école..." Toutes les expressions désignent en fait le même quadrilatère hautement symbolique d'un dynamisme passé et présent  d'un lieu qui fut au début du XXème siècle encore un centre avec son église paroissiale, son école communale et privée, sa place du village, point d'aboutissement d'une rue bien éteinte aujourd'hui, mais très active alors avec ses multiples ateliers d'artisans  et commerces en tous genres.
En quelque sorte ce lieu est aussi une synthèse de l'histoire événementielle de la commune (son origine et ses grandes dates), de ses évolutions sociologiques (centre actif malgré le nouveau centre, évolution de l'urbanisation,) et des âges de la vie (école, maison de retraite) toujours actuel aujourd'hui avec l'inter génération (école, restaurant scolaire, ehpad).
 Le Prieuré avait à l'époque une fonction sociale : politique, sanitaire, scolaire.
Nous l'avons dit, l'église est un lieu de rassemblement pour le culte, bien sûr, mais aussi pour la vie civique. Avant que n'existent les communes et leurs mairies, c'est là en effet qu'ont lieu les grands débats où sont prises les grandes décisions de la paroisse.
Ainsi en 1700, on choisit dans la galerie à l'appel de la cloche, un collecteur de gabelle ou en 1787 les édiles municipaux, un syndic...
Par ailleurs, depuis cet hospice de 17 chambres, fondé par Françoise-Rose-Perrine HUVELIN du VIVIER et le curé RAISON au tout début du XIXème siècle en 1803, développé et animé par les soeurs de Saint-Charles à partir de 1826, agrandi et restauré en 1973, avant d'être modernisé et totalement reconstruite en 1995. Ce lieu perpétue une vocation sanitaire au service des malades ou des anciens.
Enfin, ce lieu garde aussi une forte tradition scolaire.
Initiative en 1803 : c'est en effet dans ces murs qu'eurent lieu les premiers cours de Mademoiselle HUVELIN.
la querelle républicaine : plus tard, les effets des lois laïques de Jules Ferry imposèrent la Communale des Garçons aujourd'hui désaffectée juste de l'autre côté de la rue (1882) ; avant que Monseigneur Freppel ne vienne bénir dans l'enceinte même du Prieuré la première pierre de l'école des filles (30 septembre 1887). L'école St Louis.
la mixité : Aujourd'hui, comme pour perpétuer cette longue tradition, c'est en ce lieu qui abrite le regroupement de l'école St Louis des filles et de l'école St Joseph des garçons.



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